Pointée du doigt par la CPAM, la docteure montluçonnaise Françoise Marquet échappe à des sanctions


10 octobre 2025

Sa situation avait été vigoureusement dénoncée par la CGT de l’Allier. La docteure montluçonnaise Françoise Marquet va échapper à des sanctions de la Caisse primaire d’assurance maladie.

Au cœur de l’été, comme 500 autres médecins en France, elle avait été sommée de s’engager formellement dans une réduction des prescriptions d’arrêts maladie, nettement plus nombreuses que la moyenne de ses confrères. Une injonction que cette médecin généraliste avait prise comme une remise en cause de son travail. Il y a quelques jours, elle a finalement reçu un courrier de la CPAM lui indiquant l’abandon de la procédure de "mise sous objectif".

La médecin avait notamment fait valoir le fait qu’elle prenait en charge une patientèle plus touchée que la moyenne par des maladies chroniques comme les troubles musculosquelettiques. Aujourd’hui, plus que du soulagement, elle ressent encore de la révolte.

Ce médecin depuis une trentaine d’années salue la mobilisation qui s’est faite autour d’elle.

Dans un communiqué, l’Assurance maladie confirme l’abandon des procédures. "Le respect de la phase contradictoire aurait permis l’instauration d’un échange qui aurait pu aboutir à cette décision en début de procédure", regrette-t-elle, assurant que le docteur avait été contactée dès juin de la situation.